lundi 5 septembre 2011

Tribune septembre 2011

Rentrée 2011 : Education et avenir de nos enfants en danger !
Près de 12 millions d’élèves et 857.000 enseignants s’apprêtent à entamer une nouvelle année scolaire dans les écoles, collèges et lycées publics et privés de France. Cette année la rentrée sera en demi teinte puisque le gouvernement à décidé de fermer 1500 classes dans le primaire. «Pour la première fois, on va fermer plus de classes, qu'on ne va en ouvrir». De plus, 16.000 nouvelles suppressions de postes sont prévues, dont 5600 postes d'enseignants en « surnombre » pour les -remplaçants- et 3367 postes d’enseignant dit « devant les élèves ». Aussi, 379 postes supprimés concernent des emplois de «Rased» -spécialisés dans la grande difficulté scolaire-, 171 des maîtres formateurs et conseillers pédagogiques -qui forment les stagiaires- et 215 divers postes comme les remplaçants pendant la formation continue ou les enseignants soutien en éducation prioritaire. La conséquence est que l’effectif par classe des élèves va augmenter ce qui induit une charge supplémentaire dans l’amélioration du travail individuel et pédagogique des enseignants… Nous sommes très loin de la loi d’orientation de 1989 qui faisait de l’éducation la première priorité nationale ! Comme vous le savez « l’école ne peut pas tout faire » ! Afin de permettre un développement de l’enfant et une meilleure intégration dans la ville, il faut inscrire les enfants aux différentes activités extra-scolaires -culturelles, sportives…-
Grand Paris, Barreau de Gonesse et gare du métro automatique :
Lors des élections municipales de 2008, parmi nos nombreuses propositions de campagne de la liste « Union Des Gonessiens », nous avions proposé de soutenir  la construction du barreau ferroviaire de Gonesse entre les RER B et D. Cette proposition vise à faciliter l’accès aux emplois qu’offre la plateforme aéroportuaire de Roissy aux Gonessiens. Aujourd’hui, avec la confirmation définitive de l’obtention d’une gare du métro automatique au Triangle de Gonesse, cette proposition est une réalité. La mise en service est prévue en 2017. Ce «métro automatique du XXIe siècle de grande capacité en rocade», estimé à lui seul à 21 milliards d'euros sera sans chauffeur, reliera sur 130kms différents pôles extra-muros. Il pourra transporter 40.000 personnes en heure de pointe à une vitesse de 60 à 80km/h et fonctionnera 24 heures sur 24. Les principaux axes du Grand Paris sont la rénovation et le prolongement du réseau de transports en Ile-de-France… Même si nous y sommes favorables, il faut absolument éviter que ce projet «crée de nouvelles inégalités» et «aggrave les ségrégations urbaines» déjà très lourdes ; il faut que ce soit « un projet urbain, social et économique d'intérêt national qui unit les grands territoires stratégiques de la région d'Ile-de-France et encourage le développement économique durable, solidaire et créateur d'emplois de la région ».  C’est en ce sens et au nom de la liste « Union Des Gonessiens » que je me suis exprimé lors de mon audition sur le grand Paris. Il faut que celui-ci, participe au désenclavement de notre territoire, relie le centre de l'agglomération parisienne, les principaux pôles urbains, scientifiques, technologiques, économiques, sportifs et culturels de la région d'Ile-de-France, le réseau ferroviaire à grande vitesse et les aéroports internationaux ».
Sénatoriales : Mieux comprendre !
Le sénat vote la loi et contrôle le gouvernement. En tant que conseiller municipal délégué, de fait -grand électeur- je serai amené à voter le 25 septembre 2011.
Le Sénat détient le pouvoir législatif avec l'Assemblée nationale. Il est le représentant des collectivités territoriales. Il compte 343 sénateurs -348 à partir de 2011-. Depuis 2003, les sénateurs sont élus pour 6 ans au suffrage universel indirect par 150 000 grands électeurs. Les grands électeurs sont, d'une part -95 % du collège électoral- les représentants des communes, leur nombre est fixé en fonction de la population de la commune. D'autre part -5 % sont les conseillers généraux, les conseillers régionaux et les députés. Dans les faits, les sénateurs, discutent et votent les lois pendant une période de l’année bien déterminée, appelée « session » 120 jours de séance par an. Le reste du temps, les sénateurs sont dans leurs départements où ils se mettent à l’écoute des gens et des élus locaux qui leur parlent de leurs difficultés sur le terrain. Je forme le vœu pieu que notre prochain élu(e) soit dans cette dynamique car par le passé il n’a pas brillé par sa présence.
Bonne rentrée à tous !

Tribune Juillet 2011

En laissant au groupe U.D.G. -Union Des Gonessiens-  cette tribune dans le journal municipal « le Gonessien » la majorité municipale fait preuve d’une ouverture assez inaccoutumée, cependant, je l’accueille avec grand enthousiasme et beaucoup de plaisir. Par ailleurs, une mauvaise communication, indépendante de ma volonté ne m’a pas permis d’en bénéficier le mois dernier.
Intercommunalité : Mariage de raison ou d'intérêt ! Telle est la question ? Prendre les bonnes décisions aujourd'hui, afin de ne pas le regretter demain. Quoi qu'il en soit l'objectif poursuivi par l’U.D.G. est de garantir l'intérêt des Gonessiens. Il faut surtout ne pas alourdir nos impôts, en prenant de mauvaises décisions que nous pourrions regretter.  Concernant la question de la grande intercommunalité « Grand Roissy » intégrant C.C. Roissy porte de France, C.C Val de France, C.A Terres de France, C.C plaine de France, ainsi que les communes qui n’ont pas encore intégré une intercommunalité : Gonesse, Goussainville, Mauregard, Compans, Mitry-Mory, Le Mesnil-Amelot, Gressy et Bonneuil-en-France. Comment calculer tout cela ? Soit on jette « l’enfant avec l’eau du bain » en disant que c’est la meilleure solution, soit on en fait une lecture en se libérant de l’idéologie officielle de la réforme territoriale. Il faut tout de même garder à l’esprit que si acceptation il y a, ce serait à l’unanimité ! J’ai du mal à croire que certains Maires partagent cette idée… Une concertation ainsi qu’une bonne étude de faisabilité doivent avoir lieu.
Budget 2011 : En période de crise le minimum que nous devons aux Gonessiens est une vue claire sur les projections de l’endettement. Ce n’est pas parce que des banques ce sont remises de leurs déboires financiers que nous devons ignorer notre rôle vis-à-vis des équilibres financiers à venir. Lors d’un conseil Municipal j’ai demandé un établissement clair des débiteurs de la municipalité au premier rang desquels apparait le tristement célèbre DEXIA ! Celui-ci est composé de prêts complexe de taux et représente les 2/3 de la dette au 01/01/11, toxique ou pas ? Telle à été mon interrogation ? A l’heure nos concitoyens sont anéantis par la crise, ils méritent qu’on leur dise la vérité et à nous même responsables politique nous nous devons une information transparente pour pouvoir faire des choix éclairés et parfois même s’ils doivent être difficiles.
Été 2011!

Comme chaque année, un grand nombre de nos concitoyens passeront une nouvelle fois cet été à Gonesse. Mes pensées leur vont naturellement.
Selon une étude récente 47 % de la population n’est pas partie en vacances en 2010, la moitié des personnes ne sont pas parties car elles n’en avaient pas les moyens financiers. A l’avenir, c’est un facteur que nous devrons prendre en compte dans l’organisation des vacances d’été…
Bonnes vacances !

Article de presse

http://www.leparisien.fr/gonesse-95500/la-france-a-beaucoup-de-chemin-a-parcourir-dans-la-lutte-contre-les-discriminations-03-08-2011-1553383.php

« La France a beaucoup de chemin à parcourir dans la lutte contre les discriminations »

MOHAMED HAKKOU conseiller municipal de Gonesse, membre de l’Association nationale des élus issus de la diversité

Propos recueillis par : Bénédicte Agoudetsé | Publié le 03.08.2011, 07h00
WASHINGTON (ÉTATS-UNIS), LE 14 JUILLET. Mohamed Hakkou, (à 
gauche), conseiller municipal de Gonesse, et Shannon A. Brown, directeur
 des ressources humaines  de Fedex, ont discuté des moyens de réduire  
les discriminations ethniques au travail.

WASHINGTON (ÉTATS-UNIS), LE 14 JUILLET. Mohamed Hakkou, (à gauche), conseiller municipal de Gonesse, et Shannon A. Brown, directeur des ressources humaines de Fedex, ont discuté des moyens de réduire les discriminations ethniques au travail. | (DR.)

Leur objectif : instaurer davantage d’égalité des uns et des autres face à l’emploi, à la progression de carrière ou dans la vie quotidienne grâce à l’expérience des statistiques ethniques, pour discriminer positivement. Mohamed Hakkou, 36 ans, conseiller municipal (sans étiquette) de Gonesse, a passé une semaine en voyage d’études aux Etats-Unis, avec neuf autres élus (toutes couleurs politiques confondues) de l’Association nationale des élus issus de la diversité (Aneld), présidée par Kamel Hamza, conseiller municipal UMP à La Courneuve (Seine-Saint-Denis).
Un séjour financé par la French American Foundation, une organisation qui vise à promouvoir le dialogue entre les deux pays et s’intéresse beaucoup aux personnalités émergentes de la banlieue française. A Washington et Baltimore, ils ont notamment rencontré des conseillers du président Obama et d’Hillary Clinton, des représentants d’associations pour la défense des droits civiques ou encore la patronne du FMI, , et le directeur (afro-américain) des ressources humaines de Fedex. Sur place, ces Français se sont penchés sur les bonnes pratiques en cours outre-Atlantique pour faire reculer les discriminations et ils planchent sur des solutions concrètes à tester dans l’Hexagone. L’élu de Gonesse, d’origine marocaine, revient sur ce séjour.

Qu’est-ce qui vous a frappé pendant ce séjour aux Etats-Unis?
MOHAMED HAKKOU.
Le comportement des Américains. Là-bas, on nous surnommait tous Frenchies, sans prêter attention à la couleur de notre peau, alors qu’ici, on nous regarde d’abord comme des Noirs ou des Arabes!

Quel exemple avez-vous retenu?
Celui de l’expérimentation aux Etats-Unis des quotas ethniques dans les entreprises, les instances représentatives ou les collectivités. Lorsque nous avons interrogé le DRH de Fedex pour savoir comment il réussissait à faire reculer les discriminations au sein de son entreprise, il nous a conseillé d’« évaluer la proportion d’hommes et de femmes issus de la diversité en instaurant des statistiques ethniques », sur la base du volontariat des personnels, parce que « c’était la meilleure façon de repérer les discriminations éventuelles ». Selon lui, cela a permis à des hommes et des femmes commençant en bas de l’échelle de changer petit à petit de classe sociale et de proposer de vrais modèles de réussite à leurs enfants ou leur entourage.

Quelles solutions concrètes proposez-vous en France?
Si les Etats-Unis sont en avance dans ce domaine, ce qui a permis l’élection de en 2008 après des dizaines d’années de lutte des mouvements pour les droits civiques, la France a encore beaucoup de chemin à parcourir. Nous allons donc profiter de la campagne des présidentielles de 2012 pour demander à chaque candidat de se positionner clairement sur le sort des citoyens issus de la diversité. Et, plus symboliquement, nous envisageons de rédiger un « I have a dream » à la française, à la manière du célèbre discours de en 1963.

Le Parisien