mercredi 26 octobre 2011

Emprunts DEXIA, INTERROGATIONS ?

Lors de la précédente discussion pour le budget 2011, j’avais soulevé  la question -inédite jusqu’alors- à propos des emprunts DEXIA. La réponse qui m’avait été faite devant cette assemblée consistait à minimiser le risque de ces produits toxiques et explosifs.
Mon égo n’aurait pas souffert de voir la réalité me donner tort, tant mon souci concernait le futur des Gonessiens et la possibilité d’envisager des finances saines et stables.
Mais las, la réalité s’est montrée autre que la réponse et mon inquiétude était fondée. L’actualité récente a mis en lumière toute la nocivité de ces prêts. Un journal d’une sensibilité de gauche -Libération pour ne pas le citer- a clairement identifié Gonesse comme une ville concernée, en se basant sur des données internes à DEXIA.
Il est donc vain et contre-productif de continuer à nier l’évidence. Et si les présentations qui sont faites à cette assemblée dans le Budget ne sont que trop concises, il convient désormais d’informer clairement nos concitoyens de la réalité du risque.
Quels sont les surcouts ? Quelles sont les durées de ces prêts toxiques ?  Quelles ont été les mesures prises pour les contrôler ? Avez-vous fait appels à des cabinets d’expert ? Comptez vous prendre, comme beaucoup de municipalités, des mesures juridiques à l’encontre de DEXIA et des autres banques, en vue de faire décroitre l’addition salée ? Telles ont été mes interrogations ?
En juillet dernier, le président du conseil général de Seine saint Denis Claude BARTOLONE a pris la tête d’une commission visant à traiter ce sujet ? Quelle a été l'action de la majorité municipale pour faire remonter les problèmes des Gonessiennes et des Gonessiens ?
A l’heure ou la crise frappe tout le pays et l'Europe, la maîtrise budgétaire mérite un net progrès dans la gestion de ces questions, et dans l’information dont la majorité municipale est redevable aux administrés.
Ces questions seront au centre de toutes les prochaines échéances, tant nationales que locales. Il convient donc d’améliorer nettement la gouvernance publique.
Ces surcouts peuvent représenter des sommes énormes qui sont autant d’initiatives anéanties. Y va-t-il du budget d’une école, d’une crèche, ou d’une autre infrastructure qui serait vitale aux enfants et aux familles de Gonesse ? Y va-t-il d’un pan de l’action associative qui ne sera développée et donc une tribut que paiera notre jeunesse ?
En des mots simples, je vous demande de répondre à l’assemblée :
COMBIEN nous coûteront l’incurie de nos services financiers ? Et quel est le poids financiers que les actions d’hier feront peser sur les générations et les mandatures futures ?
Jusqu’à QUAND seront nous pieds et poings liés face à ce fléau toxique ?
Quelles sont CLAIREMENT les mesures prises et celles que vous comptez prendre ?
Personnellement, et au nom des Gonessiens, je ne peux plus me satisfaire de la réponse lapidaire effectuée l’an dernier. Il en va de ma conscience citoyenne, et de ma responsabilité d’élu, de vous demander un état clair et projeté de la situation.