mardi 4 octobre 2011

Engagement et solidarité

Il faut valoriser les associations !
Une tradition française, plus de 13 millions de nos concitoyens dans plus d’un million d’associations qui se préoccupent de ce qu’une loi, celle de 1901, a consacré dans son esprit, c'est-à-dire être un rouage des plus essentiels et des plus vitaux au fonctionnement de notre République, aujourd’hui dans sa 5ème version.
Peut-on vivre ensemble ? Peut-on vivre sans solidarité ? Peut-on vivre sans donner et/ou partager ? Ne tient t’il pas de l’évidence de souligner l’importance vitale du « mieux vivre-ensemble » et ne tient pas t’il de l’urgence -tout aussi vitale- que de le rappeler ? Toutes ces questions redonnent à la vie associative ses vraies lettres de noblesses ainsi qu'une place importante dans le développement de chacun. L'éducation, la culture, le sport, l'amitié, l'entraide, la coopération, tous ces objets associatifs enrichissent la vie des hommes et ce grâce à la mobilisation des acteurs/bénévoles qui font ces associations. Elles font grandir l’homme en lui redonnant sa vraie place d’humain, en ces temps de crise majeure où l'on assiste à une individualisation et une déshumanisation accrue. Elles injectent de la vie dans une société à l’individualisation galopante, où les fossés n’ont de cesse de séparer les concitoyens selon leurs revenus, leurs âges ou de potentielles origines.
Créer et produire ensemble, trouver des solutions, partager et diffuser les connaissances, capitaliser les expériences, le tout au service d’un intérêt partagé, c’est ça l’intelligence collective associative.  Je pense que développer la vie associative dans des territoires comme les nôtres et une priorité, une priorité des plus essentielles des plus vitales, mais aussi des plus porteuses d’espoir et de force, plus nous les accompagnerons, et moins douloureuses seront les difficultés à gérer.

La jeunesse est le moteur de notre démocratie !
Trop souvent, j’entends une sémantique assez négative sur la jeunesse, sur le caractère immédiat de ces aspirations, qu’ils « veulent tout, tout de suite », que certains font peur, que ce sont des fainéants et bien d’autres attributs... sans infantiliser, ni stigmatiser ! N’avons-nous pas été jeunes ? Comme l’âge de sagesse nous concerne tous, la prime jeunesse a été un stade de vie commun. Dans cette quête de sens dans une existence calomniée par les clichés, dans une difficulté à faire le lien entre un passé et un devenir entre la mémoire et l’histoire. N’avons nous pas hésité face à ceux qui nous ont transmis ? N’avons nous pas considéré leur « folie » dans leurs désirs pour nous ? Enfin, nous avons en conscience leurs luttes, leurs lègues que parfois nous questionnons lorsqu’ils nous proposent des conditions de vie aux mieux dégradées ? Devons nous rejeter ce qui nous fabrique pour ne plus faire demain ?
Quels regards pouvons-nous porter ? J’en vois plusieurs. Les investir de confiance, les responsabiliser, les estimer, leur donner toute la reconnaissance qu'ils méritent quand ils font preuve de bon sens et de courage. Aussi, au travers de leurs expressions quelles soient d'ordre politique, de justice ou éthique, je constate à la fois un besoin de valeurs, une volonté de sincérité et de découverte des autres. La jeunesse symbolise l’avenir incontournable et leur énergie et leur regard donnent du sens à la manière dont nous devons envisager les futurs projets dans l’innovation. Vous ! Jeunes, vous avez des espérances, vous devez démontrer que vous pouvez prendre en main votre avenir.  John F. Kennedy disait : "Ne te demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, mais demande toi ce que tu peux faire pour ton pays".
La question de l’espérance dans l’avenir est très fortement liée au progrès humain. Elle est même une notion sœur et un pilier du pacte générationnel. Elles se concrétisent au travers du projet professionnel. Être jeune, c’est aussi avoir un projet de vie construit sur des désirs personnels. Votre force et votre engagement peut faire changer une direction politique !