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vendredi 31 mai 2013
« Le vilain petit Qatar » aux vilains gros mensonges »
10:08 | Publié par
Mohammed HAKKOU |
Modifier l'article
Communiqué : rectification
de propos dans l’ouvrage « Le Vilain petit Qatar »
Dans leur ouvrage « Le vilain
petit Qatar, cet ami qui nous veut du mal » qui vient de paraître, Nicolas
Beau et Jacques Marie Bourget, deux journalistes qui sont tenus de vérifier
leurs sources, font preuve d’une véritable malhonnêteté intellectuelle. Ils
déforment la réalité des faits au sujet d’un évènement auquel j’ai
personnellement assisté.
En effet, dans le chapitre 10
intitulé « OPA sur l’islam de France », ils présentent de
manière erronée des faits qu’il est de mon devoir de corriger afin de mettre un
terme à certaines affabulations. A partir de la page 208, les auteurs me citent
longuement et reprennent une partie de l’article que j’ai publié sur mon blog.
Ce billet relatait le séjour de travail à Doha auquel j’ai participé avec huit
autres membres de l’ANELD (Association nationale des élus locaux pour la
diversité) en novembre 2011. A la page 210, c’est avec consternation que j’ai
pu lire ces phrases : « Avant de se retirer, tout en leur promettant
des invitations pour la Coupe du monde, le bon roi évoque la création d’écoles
coraniques, les meilleures institutions pour apprendre correctement l’arabe
littéraire et l’histoire du monde. Tous approuvent le projet. »
Il s’agit là d’une pure
invention. Je tiens à préciser que jamais lors de notre séjour, l’émir ou un
quelconque responsable qatari nous a évoqué « la création d’écoles
coraniques ». Le but de notre démarche d’élus locaux était de défendre
les intérêts économiques de nos territoires et de stimuler l’investissement
dans les banlieues. Aussi, de voir dans quelle mesure le Qatar pouvait investir
sur la créativité de nos jeunes entrepreneurs confrontés aux « murs de
l’argent » que leurs opposent les banques françaises.
Les propos des deux auteurs
relèvent donc, sur ce sujet, de la pure imagination. Par ailleurs, ils
citent un témoin décédé et lui font tenir ceci : "Plus lascars qu'élus, beaucoup parmi les représentants de la
banlieue donnent leur CV, cherchent à se placer auprès de l'émir" (p.
209). Je trouve inadmissible d'en arriver à ce niveau. À aucun moment, nous
n'avons cherché à nous placer. Nous avons agi uniquement dans l'intérêt des
habitants qui nous ont élus.
Il est malheureux de voir
comment certains journalistes sont prêts à fabriquer des histoires pour donner
du crédit à des fantasmes. Il est tout aussi insupportable de lire dans les
pages qui suivent que derrière le « plan banlieue » que nous voulions
défendre se cacherait « l’imposition du wahhabisme » dans les
cités. En tant qu’élu local, je peux témoigner que ces propos relèvent de
l’imagination et que le Qatar n’a aucune visée dans ces territoires de la
République abandonnée depuis plus de 30 ans.
Il est d’ailleurs grand temps
pour les pouvoirs publics de mettre en place d’audacieuses politiques sociales
pour endiguer la montée d’un chômage qui mine la cohésion nationale. Il est
aussi grand temps que certains journalistes arrêtent de jouer sur les peurs et
qu’on ne peut, dans le but de vendre un livre, se permettre de raconter de
telles inepties.
L’erreur est humaine, je
demande à ces deux journalistes de faire un erratum pour rectifier les
contre-vérités contenues dans leur ouvrage.
Mohamed HAKKOU,
Conseiller municipal Gonesse (95)
06.15.96.89.78
mhakkou@hotmail.com
http://mohammedhakkou.blogspot.com/
mercredi 2 janvier 2013
Meilleurs vœux !
08:58 | Publié par
Mohammed HAKKOU |
Modifier l'article
En
premier
lieu, je tiens à vous souhaiter et tous ceux qui vous sont chers, une
belle et magnifique année. Que la santé soit présente et vigoureuse, une
année tout emplie de multiples bonheurs, simples ou grands, de "milles
joies" qui viennent embellir ces jours nouveaux. J’espère
qu'elle sera une année de croissance, de paix, de réussite, de vivre et faire ensemble et de
prospérité pour tous.
Cela fait maintenant plus de cinq années que la crise mondiale perdure et il est grand temps que ses conséquences s’estompent. 2012 a été une année d’espérance notamment avec l’élection de François Hollande tant souhaitée par la Gauche et les Français, la réélection de Barack Obama ou encore la reconnaissance par l’ONU du statut d’Etat à la Palestine.
2013, doit être une année d’action et de changement réel.
Aussi, à l’heure où notre pays a plus que jamais besoin de rassemblement et d’idées nouvelles pour le sortir des crises économique, sociale, financière et morale qu’il traverse, la question de notre engagement à tous se pose. Doit-on continuer à être dans le camp d’en face au risque d’être assimilé à l’opposition incarnée par le "triumvirat" Fillon-Copé-Le Pen qui se complait dans le rejet systématique et la politique de la chaise vide, - sans occulter une dérive identitaire et in fine libérant la parole raciste - ? Ou au contraire ne vaut mieux-il pas - sans se renier - pratiquer la politique de la main tendue ?
Je pense que le pays traverse une situation telle qu’il faut que nous nous serrions tous les coudes afin d’aider le président de la République dans sa tâche si ardue.
François Hollande n’est pas le Président d’une caste ou d’un parti mais celui de la République et donc de tous les Français. Toutes les bonnes volontés doivent donc se regrouper pour améliorer ensemble le destin de la Nation. L’intérêt supérieur de la France est une grande cause, qui doit faire fi des clivages que l’on pourrait avoir entre différents courants ou différentes visions de la Gauche au niveau local.
A une année des prochaines élections municipales, j’appelle donc les Gonessiennes et Gonessiens à agir et à s’engager. Partis politiques, associations, collectifs, syndicats, clubs, animation de blogs, présence sur les réseaux sociaux, l’engagement peut revêtir de multiples formes, à chacun de trouver sa place... La question qu’il faut se poser est « Comment puis-je être encore plus utile à ma ville et à ses habitants ? »
La citoyenneté, la solidarité, la fraternité, l’entraide et la laïcité sont des valeurs que je promeus depuis le début de mon engagement politique et auxquelles j’adhère depuis mon enfance. J’aimerais qu’elles soient davantage partagées par le plus grand nombre afin que les difficultés s’atténuent, les discriminations s’estompent, que l'égalité devienne enfin une réalité et que la vie locale s’en trouve améliorée.
Pour participer aux élections de 2014, il faudra, sauf cas prévus par la loi, être inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre 2013. Il n’est jamais trop tôt pour le faire d’autant que cette démarche peut dorénavant se faire en ligne sur le site de la ville, mais j’aurais l’occasion de vous en parler lors de nos rencontres.
Merveilleuse année et meilleurs vœux à tous !
lundi 19 novembre 2012
Se former, un solution forte en temps de crise !
04:53 | Publié par
Mohammed HAKKOU |
Modifier l'article
L’année 2012
marqua le maintien et la confirmation de la crise démarrée en 2008.
Crise
financière et morale tout d’abord, aux conséquences économique et sociale et à
une contagion touchant à tous les pans de l’économie.
Pour
l'organisation internationale du travail, 34 millions de personnes ont perdu
leur emploi de 2007 à 2010. Fin 2011, bien que l’on observe un niveau du
chômage des jeunes travailleurs relativement faible, le phénomène cache une
réalité plus pessimiste sur le taux d’emploi des jeunes. En outre, dans le
cadre d’une profonde transition démographique des pays européens, ce fléau
touche en particulier les générations extrêmes de la population active, jeunes
-diplômés ou non- et la frange plus expérimentée des « seniors ».
Le chômage à atteint des taux record en
15 ans avec près de 3 millions de personnes sans emploi.
Toute
personne est un jour amenée à s’adapter à la donne nouvelle du travail. Qu’il
s’agisse de se perfectionner, de manipuler de nouveaux outils, de faire évoluer
son mode d’intervention et progresser en interne, d’améliorer ses compétences
pour aller vers de nouveaux défis, évoluer dans ses domaines d’intérêt, ou plus
simplement obtenir un meilleur salaire. En
somme la formation est plus qu’un refuge en temps de crise, c’est une solution
forte.
Dans ce monde
en pleine mutation, il
faut accompagner tous ceux et celles qui désirent acquérir de nouvelles
connaissances professionnelles et élargir leur domaine de compétences.
La formation professionnelle, se veut
la réponse aux défis à relever par les personnes sans emplois, salariés et les
entreprises désireuses de repenser leur structure et leurs compétences au
travers d’actions de formations.
Le simple pourcentage de la masse
salariale que dépensent les entreprises pour la formation de leurs salariés
sans aucun objectif concret n'est plus adapté. Il faut au contraire imposer aux
entreprises des objectifs de qualification - même assez éloignés du métier
pratiqué - qui permettraient aux salariés d'évoluer ou de retrouver rapidement
un emploi en cas de licenciement économique. Les ouvriers en particulier les
seniors habitués à travailler avec des technologies vieillissantes mais au fait
des innovations seraient alors immédiatement ré-employables par des entreprises
dont le domaine d'activité est assez proche de celui de l'entreprise en
difficulté. Si ces objectifs en matière de formation et de qualification
avaient été imposés par les pouvoirs publics, les salariés de l'usine PSA
d'Aulnay-Gonesse n'auraient par exemple aucun mal aujourd'hui à retrouver un
emploi ailleurs.
Enfin, on apprend dans le dernier bilan de la collectivité
présenté en conseil municipal qu'en 2011, les 666 agents de la commune
ont bénéficié de 1404 jours de formation, soit à peine plus de 2 jours de
formation par agent… Est-ce suffisant pour permettre aux agents d'évoluer,
d'être reclassés ou d'obtenir de nouvelles qualifications ?
Je vous souhaite à toutes et à tous, de très bonnes fêtes de
fin d’année !
Education
04:49 | Publié par
Mohammed HAKKOU |
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Invitation débat
Éducation, citoyenneté, emploi, justice et égalité : bilans et
perspectives d’action
Mohamed HAKKOU Conseiller municipal
Gonesse et président de l’association A.G.I.R. vous convie
lundi 05
novembre 2012 à partir de 19 h
Salle
Jacques Brel - 5, rue du commandant Maurice Fourneau 95500 Gonesse -
Intervenants :
- Véronique Degermann Procureure adjointe Tribunal Grande Instance de Paris
- Véronique Degermann Procureure adjointe Tribunal Grande Instance de Paris
- Habib Jeouabi juriste senior,
médiateur certifié en charge du droit de la médiation et du règlement amiable
au défenseur des droits au département recevabilité orientation et responsable
de la cellule (C.R.A)
- Elyamine Soum Ecrivain, sociologue Science Po
- Elyamine Soum Ecrivain, sociologue Science Po
- Rost Artiste engagé
- Anas Jaballah Ingénieur des Mines ParisTech, écrivain
- Madani Cheurfa Secrétaire général Cevipof Science Po
- Yves De trogoff Groupe BPI
- Kader Nemer Conseiller à l'emploi de Paris, auteur, metteur en scène, comédien
- M'bark Boulahbal Conseiller mission locale dans l'est du Val d'Oise, Consultant en développement personnel
- Anas Jaballah Ingénieur des Mines ParisTech, écrivain
- Madani Cheurfa Secrétaire général Cevipof Science Po
- Yves De trogoff Groupe BPI
- Kader Nemer Conseiller à l'emploi de Paris, auteur, metteur en scène, comédien
- M'bark Boulahbal Conseiller mission locale dans l'est du Val d'Oise, Consultant en développement personnel
Aujourd’hui, l’image du système éducatif français est
peu glorieuse. La France se retrouve en queue des classements internationaux
des pays développés, que ce soit au niveau primaire et
secondaire (18ème dans l’étude PISA 2009) ou au niveau de l’enseignement
supérieur et de la recherche (la première université française arrive à la 39ème
place du classement fait par l’université de Shanghai).
Au-delà des résultats de ces études internationales, dont la pertinence est
souvent remise en cause par les responsables français, des voix s’élèvent au
sein de la société pour dénoncer les maux de l’éducation nationale. Ainsi, les
médias relèvent régulièrement le nombre important d’élèves ne sachant pas lire
à la sortie du cycle primaire. On évoque également le cas des 150 000 élèves qui quittent chaque
année le système scolaire français sans aucune qualification, ce qui les
conduit de façon quasi certaine au chômage dans une société où les emplois non
qualifiés se font de plus en plus rares. L’éducation nationale est
régulièrement critiquée pour son inefficacité dans la prise en charge des
élèves en difficulté. On l’accuse de favoriser la reproduction des élites, et
d’être, au moins en partie, responsable du fort taux de chômage national, en
raison de l’inadéquation des formations à la demande du marché du travail.
L’éducation en France est en pleine crise, de nouveaux défis doivent être
relevés tandis qu’une partie de la classe politique souhaite limiter les
ressources financières. Mais au-delà de
la question éducative, se pose la question de la citoyenneté et de ses
exercices.
Gravée sur
le fronton de nos bâtiments publics, la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » s’efface peu à peu de nos esprits et de la réalité
de notre société. A terme, c’est la rupture du contrat social qui risque de se
produire et, avec elle, la multiplication de mouvements populaires
revendicatifs.
L’abstention
grandissante dans notre pays, notamment chez les jeunes, traduit des formes de
désintérêt de la vie politique. Parfois, nous assistons à une marchandisation
de la vie politique : pour certains, s'engager en politique signifie trouver de
meilleures opportunités personnelles. L'abstention ne signifie pas simplement
un rejet de la citoyenneté, mais aussi un manque d’adhésion à l’offre politique.
Nous essaierons à travers cette rencontre de comprendre les enjeux
autour de l’éducation, la citoyenneté et de l'emploi afin de formuler des
pistes d’actions à entreprendre.
lundi 24 septembre 2012
« Lorsque le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt ! »
04:32 | Publié par
Mohammed HAKKOU |
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Les controverses se suivent et se ressemblent ! Au moment où je rédige cette tribune, les médias nous inondent d’images et d’articles sur un film de très mauvais goût qui, selon certaines sources, existe depuis maintenant six mois et à été monté de manière assez douteuse. « A qui profite le crime ? » disait Colombo. Nous faisons face à une crise sans précédent, chômages extravagants, des milliers d’emplois à nos portes ont été menacés et maintenant confirmés, notre système d’éducation est en souffrance, notre industrie en péril - déficit commercial qui traduit notre problème majeur de compétitivité -, la dette nationale qui ne fait que grossir, la stagnation de l'aide à l’investissement et aux associations, la chute des revenus du travail et l’augmentation des prix à tous les niveaux, la dégradation de l'environnement… Tout ceci fait partie de la spirale descendante du déclin sociétal et politique dans laquelle sont prisonnières les nations. Dans l'histoire des peuples, nous vivons à une époque où l'on a plus besoin que jamais de coordination dans l'action politique et du sens des responsabilités. Je crois que l'heure est venue de vivre de plus grands espoirs, de poursuivre ensemble des objectifs communs et de faire preuve d'une volonté politique plus forte afin de faire face à notre avenir à tous. Les années 1960 ont été une époque d'optimisme et de progrès car les gens croyaient en un monde nouveau à leur échelle et attendaient des idées nouvelles et progressistes. Nous devons, ensemble, faire face à une tâche énorme. Répondre d'une façon responsable aux objectifs et aux aspirations des français nécessite l'appui de tous, et il appartient donc à chacun de nous de proposer des stratégies à long terme en matière économique, sociale et environnementale, pour assurer une croissance durable. Il faut de toute urgence l’adoption d’un programme d’action à long terme pour les prochaines décennies et des objectifs auxquels la communauté nationale devrait tendre. Il est essentiel de souligner que nous sommes devenus des gens plus avertis et que nous avons appris à franchir les barrières culturelles et historiques. C’est là une réalité incontestable qu’il n’est pas facile d’éluder. Puisque nous n’avons pas encore les réponses aux préoccupations vitales et graves, il n’y a d’autre solution que de continuer à les rechercher et à relever ce défi, celui d'affronter l'avenir et de protéger les intérêts des générations futures. Car une chose était parfaitement claire : nous avions besoin d'ouvrir la porte au changement. Est-ce le cas ? Aujourd'hui, ce dont nous avons besoin, c'est d’une nouvelle ère de croissance économique, une croissance vigoureuse et, en même temps, socialement et environnementalement durable.
On finit toujours par avoir les chefs et les peuples que l’on mérite. Sans hommes politiques ayant une vraie vision de la réalité du monde d’aujourd’hui et sans entrepreneurs engagés, déterminés et conscients des enjeux, nul doute que nous nous dirigerons vers l’accroissement du populisme et l’aveuglement émotionnel des masses. Le discours et l’engagement doivent être exigeants : ils commencent par la connaissance, la compréhension, la cohérence, l’autocritique et la sortie du sentiment victimaire. Je lance un appel à la responsabilité de chacun, laquelle passe par l’idée que l’opposition à "l’autre" réclame la maîtrise sereine de soi, et non l’agressivité et le rejet.
jeudi 6 septembre 2012
7 milliards d'êtres humains
06:22 | Publié par
Mohammed HAKKOU |
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« Actuellement, nous sommes 7
milliards d'êtres humains. Il est prévu que l'on atteigne les 9 milliards
en 2050. 7 milliards, c’est le chiffre record atteint par la population de la
planète ; il peut être perçu comme une réussite pour l'humanité : les
individus vivent plus longtemps et les enfants sont plus nombreux à survivre.
Néanmoins, tout le monde n'a pas
bénéficié de l'amélioration de la qualité de vie qui en résulte. Quand nous
réglons un problème, nous devons le régler pour tous ! Lorsque l'on constate le
nombre de milliards dépensés pour sauver les banques au regard du nombre de
personnes qui manquent de nourriture et d'eau potable, on ne peut que
s’indigner.
Les crises sont là, au quotidien :
financières, budgétaires, bancaires… Elles affectent en profondeur la vie de nos concitoyens au point
qu’une sinistrose ambiante les fait douter de l’avenir.
S'ajoute
une mauvaise nouvelle pour notre territoire avec l'annonce de la fermeture de
l'usine Peugeot d'Aulnay-sous-bois, des familles entières vont se retrouver en
situation de grande précarité.
C’est sans doute le moment de rappeler les atouts inaliénables de la France en
matière de droits et d’égalités. Comment une société qui fait autant de
bénéfice peut elle licencier sans être nullement inquiétée ? Il nous faut
contribuer à créer une société plus juste et plus durable, née dans la promesse
de la déclaration universelle des droits de l'Homme, dans la recherche
de la protection contre les abus et dans l'égal accès à la sécurité et à la
justice.
Il est essentiel aujourd'hui de
tracer une voie qui mènera à un développement qui promeuve l'égalité au lieu de
renforcer les inégalités. En somme, il faut tendre à plus de coopération afin
de garantir un avenir meilleur pour tous.
Il
nous faut avoir un projet politique capable de contribuer à la croissance et
des populations jeunes qui puissent concourir au bien-être économique et
social. La jeunesse détient la clef de l'avenir, étant capable de
transformer le paysage politique et dynamiser l'économie par sa créativité et
sa capacité d'innovation. Mais, il faut lui offrir la possibilité de réaliser
son immense potentiel notamment en développant les services nécessaires à son
éducation et sa santé. Les données montrent clairement que les progrès sur la
voie du développement économique et social équitable s'inscrivent dans le droit
fil du mandat de chaque pays mais notre tâche est loin d'être achevée.
Ensemble
nous pouvons être sept milliards et être plus forts en travaillant dans la
solidarité pour un monde meilleur pour tous.
Pour conclure, je pense qu’il nous
faut trouver des solutions innovantes, prendre les choses en main et agir avec
audace, détermination et conviction.
Bonne rentrée à tous !
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