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lundi 19 novembre 2012
Se former, un solution forte en temps de crise !
04:53 | Publié par
Mohammed HAKKOU |
Modifier l'article
L’année 2012
marqua le maintien et la confirmation de la crise démarrée en 2008.
Crise
financière et morale tout d’abord, aux conséquences économique et sociale et à
une contagion touchant à tous les pans de l’économie.
Pour
l'organisation internationale du travail, 34 millions de personnes ont perdu
leur emploi de 2007 à 2010. Fin 2011, bien que l’on observe un niveau du
chômage des jeunes travailleurs relativement faible, le phénomène cache une
réalité plus pessimiste sur le taux d’emploi des jeunes. En outre, dans le
cadre d’une profonde transition démographique des pays européens, ce fléau
touche en particulier les générations extrêmes de la population active, jeunes
-diplômés ou non- et la frange plus expérimentée des « seniors ».
Le chômage à atteint des taux record en
15 ans avec près de 3 millions de personnes sans emploi.
Toute
personne est un jour amenée à s’adapter à la donne nouvelle du travail. Qu’il
s’agisse de se perfectionner, de manipuler de nouveaux outils, de faire évoluer
son mode d’intervention et progresser en interne, d’améliorer ses compétences
pour aller vers de nouveaux défis, évoluer dans ses domaines d’intérêt, ou plus
simplement obtenir un meilleur salaire. En
somme la formation est plus qu’un refuge en temps de crise, c’est une solution
forte.
Dans ce monde
en pleine mutation, il
faut accompagner tous ceux et celles qui désirent acquérir de nouvelles
connaissances professionnelles et élargir leur domaine de compétences.
La formation professionnelle, se veut
la réponse aux défis à relever par les personnes sans emplois, salariés et les
entreprises désireuses de repenser leur structure et leurs compétences au
travers d’actions de formations.
Le simple pourcentage de la masse
salariale que dépensent les entreprises pour la formation de leurs salariés
sans aucun objectif concret n'est plus adapté. Il faut au contraire imposer aux
entreprises des objectifs de qualification - même assez éloignés du métier
pratiqué - qui permettraient aux salariés d'évoluer ou de retrouver rapidement
un emploi en cas de licenciement économique. Les ouvriers en particulier les
seniors habitués à travailler avec des technologies vieillissantes mais au fait
des innovations seraient alors immédiatement ré-employables par des entreprises
dont le domaine d'activité est assez proche de celui de l'entreprise en
difficulté. Si ces objectifs en matière de formation et de qualification
avaient été imposés par les pouvoirs publics, les salariés de l'usine PSA
d'Aulnay-Gonesse n'auraient par exemple aucun mal aujourd'hui à retrouver un
emploi ailleurs.
Enfin, on apprend dans le dernier bilan de la collectivité
présenté en conseil municipal qu'en 2011, les 666 agents de la commune
ont bénéficié de 1404 jours de formation, soit à peine plus de 2 jours de
formation par agent… Est-ce suffisant pour permettre aux agents d'évoluer,
d'être reclassés ou d'obtenir de nouvelles qualifications ?
Je vous souhaite à toutes et à tous, de très bonnes fêtes de
fin d’année !
Education
04:49 | Publié par
Mohammed HAKKOU |
Modifier l'article
Invitation débat
Éducation, citoyenneté, emploi, justice et égalité : bilans et
perspectives d’action
Mohamed HAKKOU Conseiller municipal
Gonesse et président de l’association A.G.I.R. vous convie
lundi 05
novembre 2012 à partir de 19 h
Salle
Jacques Brel - 5, rue du commandant Maurice Fourneau 95500 Gonesse -
Intervenants :
- Véronique Degermann Procureure adjointe Tribunal Grande Instance de Paris
- Véronique Degermann Procureure adjointe Tribunal Grande Instance de Paris
- Habib Jeouabi juriste senior,
médiateur certifié en charge du droit de la médiation et du règlement amiable
au défenseur des droits au département recevabilité orientation et responsable
de la cellule (C.R.A)
- Elyamine Soum Ecrivain, sociologue Science Po
- Elyamine Soum Ecrivain, sociologue Science Po
- Rost Artiste engagé
- Anas Jaballah Ingénieur des Mines ParisTech, écrivain
- Madani Cheurfa Secrétaire général Cevipof Science Po
- Yves De trogoff Groupe BPI
- Kader Nemer Conseiller à l'emploi de Paris, auteur, metteur en scène, comédien
- M'bark Boulahbal Conseiller mission locale dans l'est du Val d'Oise, Consultant en développement personnel
- Anas Jaballah Ingénieur des Mines ParisTech, écrivain
- Madani Cheurfa Secrétaire général Cevipof Science Po
- Yves De trogoff Groupe BPI
- Kader Nemer Conseiller à l'emploi de Paris, auteur, metteur en scène, comédien
- M'bark Boulahbal Conseiller mission locale dans l'est du Val d'Oise, Consultant en développement personnel
Aujourd’hui, l’image du système éducatif français est
peu glorieuse. La France se retrouve en queue des classements internationaux
des pays développés, que ce soit au niveau primaire et
secondaire (18ème dans l’étude PISA 2009) ou au niveau de l’enseignement
supérieur et de la recherche (la première université française arrive à la 39ème
place du classement fait par l’université de Shanghai).
Au-delà des résultats de ces études internationales, dont la pertinence est
souvent remise en cause par les responsables français, des voix s’élèvent au
sein de la société pour dénoncer les maux de l’éducation nationale. Ainsi, les
médias relèvent régulièrement le nombre important d’élèves ne sachant pas lire
à la sortie du cycle primaire. On évoque également le cas des 150 000 élèves qui quittent chaque
année le système scolaire français sans aucune qualification, ce qui les
conduit de façon quasi certaine au chômage dans une société où les emplois non
qualifiés se font de plus en plus rares. L’éducation nationale est
régulièrement critiquée pour son inefficacité dans la prise en charge des
élèves en difficulté. On l’accuse de favoriser la reproduction des élites, et
d’être, au moins en partie, responsable du fort taux de chômage national, en
raison de l’inadéquation des formations à la demande du marché du travail.
L’éducation en France est en pleine crise, de nouveaux défis doivent être
relevés tandis qu’une partie de la classe politique souhaite limiter les
ressources financières. Mais au-delà de
la question éducative, se pose la question de la citoyenneté et de ses
exercices.
Gravée sur
le fronton de nos bâtiments publics, la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » s’efface peu à peu de nos esprits et de la réalité
de notre société. A terme, c’est la rupture du contrat social qui risque de se
produire et, avec elle, la multiplication de mouvements populaires
revendicatifs.
L’abstention
grandissante dans notre pays, notamment chez les jeunes, traduit des formes de
désintérêt de la vie politique. Parfois, nous assistons à une marchandisation
de la vie politique : pour certains, s'engager en politique signifie trouver de
meilleures opportunités personnelles. L'abstention ne signifie pas simplement
un rejet de la citoyenneté, mais aussi un manque d’adhésion à l’offre politique.
Nous essaierons à travers cette rencontre de comprendre les enjeux
autour de l’éducation, la citoyenneté et de l'emploi afin de formuler des
pistes d’actions à entreprendre.
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